Et bien voici
cette belle aventure terminée.
Cinq mois de
course ne sont pas faciles à mettre en mots. Mais voici que j’essaye pourtant.
Alors plutôt que
de parler de l’aventure extérieur quelques mots sur l’aventure intérieure.
La valeur d’un
homme est dans sa capacité à réaliser ses rêves, à croire que ce qui se tient au bout de son imagination peut
se faire. Croire qu’à force d’échecs il rencontrera le succès, croire qu’aucune
réussite n’est atteinte sans nombre d’erreurs. Et que rien de ce que nous ne considérons
acquis aujourd’hui ne fut un jour
au bout de l’imagination d’un homme qui a su activer le muscle de sa volonté et
réinventer le monde.
Nous qui avons
conquis les étoiles, nous qui avons découvert les secrets de la matière, nous
qui avons hérité de cette merveilleuse vie, il nous reste encore la plus belle
des aventure à vivre : comprendre et l’explorer le mystère que nous
sommes.
Et comme dirait
Harry Potter les plus grande bataille sont celles que l’on gagne sur soi et
s’il n’y a pas d’être humain qui n’abrite des contradictions c’est en composant
avec elles que nous enrichirons ce monde.
C’est dans cet
état d’esprit que s’achèvent mes derniers jours à New York. Je reviens vers
cette France si troublée. Et je souhaite voir les affreux défis qu’elle
traverse comme autant d’opportunités pour se demander qui nous sommes et
qu’elle vision nous pouvons partager. Je crois que dans l’immense concert des
nations notre beau pays a une voix qui résonne. Et je souhaite que la dureté
des épreuves que nous vivons soit égale à la force que nous saurons en tirer.
Et les mots de Victor Hugo comme ceux d’Abdelmalik me disent qu’elle vit cette
France carrefour de mondes qui doivent se rencontrer. Et quelle
rencontre !
Et si j’ai
souvent parlé de la paix que j’ai senti au Canada et en Islande je suis si fier
d’être d’un pays qui est au cœur du monde, au centre des mouvements
migratoires, et le théâtre de cette rencontre.